Fin de la farce de Copenhague
Le spectacle s'est achevé avec un résultat affligeant! Remises à plus tard les urgences; adieu les glaciers, adieu les banquises et les glaces polaires, adieu les forêts et la biodiversité ... on vous aimait bien même si votre existence nous importait peu au fond.
Le système financier a failli s'effondrer en 2007-2008 par la cupidité des hommes et les erreurs des gouvernements. Nos gouvernements furent prompts à sauver les banques et à transformer leurs pertes et leurs dettes privées, en déficits et dettes publiques qui seront le problème de demain.
Mais à Copenhague, les mêmes gouvernements se sont chamaillés sur qui aura le droit d'utiliser l'atmosphère et de continuer à polluer. Depuis Rio en 1992, 17 années se sont écoulées pendant lesquelles les menaces sur l'humanité n'ont fait que se confirmer. Les mesures préconisées à Rio, les engagements pris à Kyoto, pouvaient permettre d'éviter l'effondrement. Mais non; ce sont les pays producteurs, les lobbies de l'énergie et de la production du pétrole et du gaz qui gagnent. Tout cela avec l'aide des pays "bons élèves" qui prennent des engagements "fermes" aux yeux de l'opinion mais qui ensuite rendent ces engagements inopérants grâce à de multiples échappatoires. C'est qu'il faut continuer de produire et de consommer toujours plus et indéfiniment, car l'économie est plus importante que le climat. L'économie c'est notre prospérité à court terme, le climat et son évolution, c'est incertain et c'est le problème de nos descendants et du long terme.
Copenhague 2009.
 
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