Première partie: Le choix de la facilité depuis vingt-cinq ans est la principale explication du niveau très préoccupant de notre dette publique
I. Le caractère très préoccupant de notre situation financière résulte de l’accumulation de vingt-cinq ans de déficits
A. L’explosion de la dette financière place nos finances publiques dans une situation très préoccupante
B. L’explosion de la dette financière résulte de la succession ininterrompue de déficits publics depuis vingt-cinq ans
II. L’augmentation de la dette ne résulte pas d’un effort spécifique pour la croissance mais, pour l’essentiel, d’une gestion peu rigoureuse
A. L’augmentation de la dette n’est pas le résultat d’un effort structuré pour la croissance et la préparation de l’avenir
B. L’augmentation de l’endettement a été une facilité qui a permis de ne pas assez se préoccuper du niveau des dépenses publiques et de l’efficacité de leur gestion
III. Au-delà des dysfonctionnements de notre appareil administratif, ce sont nos pratiques politiques et collectives qui expliquent le choix de la facilité fait par la France en matière de finances publiques
A. En première analyse, les déficits publics sont le résultat de la lourdeur et des incohérences de notre appareil administratif
B. Ce sont nos pratiques politiques et collectives qui expliquent la persistance des dysfonctionnements de notre appareil administratif
Deuxième partie: De notre volonté de restaurer une véritable capacité d’action publique dépendront nos perspectives de croissance et de solidarité
I. Les pouvoirs publics ne se sont pas donnéles marges d’action nécessaires pour faire face aux défis futurs
A. Nos ambitions de croissance et de solidarité vont être mises à l’épreuve dans les années à venir
B. Si rien n’était fait rapidement, les pouvoirs publics aborderaient ce nouveau contexte économique et social avec des marges d’action très réduites
II. En engageant rapidement les réformes nécessaires, les pouvoirs publics peuvent se donner une large capacité d’action
A. La remise en ordre des finances publiques doit être l’objectif des cinq prochaines années
B. Une modification en profondeur de la gestion des administrations publiques permettra d’équilibrer rapidement nos finances publiques et de mieux orienter
les dépenses
C. Cette nouvelle conception de l’action publique renforcerait nos perspectives de croissance et d’emploi et notre capacité de solidarité