Préserver la planète; un impératif
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Si le monde réussit à éviter l'effondrement écologique, les historiens du futur verront l'année 2006 comme une année décisive de changement dans l'opinion mondiale.
L'année 2006 a vu émerger à travers le monde entier toute une série d'indicateurs qui mettent l'accent sur l'état précaire de notre planète. Les résultats des travaux de 
l'ONU sur le changement climatique, sur le développement durable, et les prises de de position en fin d'année de Nicolas Hulot, de Yann Arthus Bertrand et de Sir Nicholas Stern ont toutes contribué à une prise de conscience de l'humanité toute entière.
Si les tendances actuelles ne sont pas renversées et rapidement, nous laisserons aux générations futures, une base de ressources naturelles proches de l'effondrement, et une économie sur le point d'échouer de manière dramatique dans ses objectifs d'apporter le bien-être à toute l'humanité.
Bien que l'actualité de l'année 2006 ait été dominée par les horribles conflits de l'Irak, de l'Afganistan et du Darfour, la menace du changement climatique a aussi occupé le devant de la scène. Pour la première fois, les scientifiques, les techniciens et les économistes du monde entier commencent à réaliser que la menace est sérieuse au point de menacer l'espèce humaine dans sa survie. Les scientifiques previennent que nous risquons de dépasser un point de non retour à mesure que la déforestation, le dégel du permafrost libéreront toujours plus de CO2 dans l'atmosphère permettant à l'effet de serre de s'auto-alimenter et de s'aggraver. Certains commencent à penser que ce serait déjà trop tard. Et les optimistes qui comptent toujours sur la technologie pour nous tirer de là ne sont pas légion.
L'urgence de l'action pour préserver la planète apparaît dans les programmes politiques et dans notre campagne présidentielle en France. Les Verts en Allemagne ont depuis longtemps déjà contribué à renverser la tendance. Greenpeace, le WWF et bien d'autres ONG contribuent aussi. Et enfin, les Etats Unis commencent à bouger. Car sans le pilotage et l'implication de la nation responsable de la plus grande part de la pollution mondiale, rien ne pourra se faire, de même que sans la participation de l'Inde et de la Chine.
Mais c'est en Californie que le renversement de tendance est le plus spectaculaire. Cet état a adopté en septembre 2006 une législation qui a pour but de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Et ce sont les grandes entreprises high-tech et celles de la Silicon Valley qui ont le plus poussé à l'adoption de cette loi. Aujourd'hui la croissance de l'énergie solaire et des biocarurants est désormais 20 fois plus élevée que celle des combustibles solides. Et les grandes entreprises de distribution, de production d'énergie, dépnsent des millions de dollars pour accélere le processus.
Sachons nous aussi en France, et dans le pays de Fayence, prendre conscience de l'enjeu. Même si l'électricité nucléaire rest la moins chère, développons l'énergie solaire, la bio-masse et la filière bois.
En savoir plus. Dossier sur le changement climatique
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Mis en ligne le 28/12/2006 par Pierre Ratcliffe. Contact: (pratclif@free.fr)