CHANGEMENT CLIMATIQUE

note pour mes lecteurs

Un mot pour mes lecteurs: Je ne suis pas un scientifique; je n'ai jamais rien publié en matière scientifique, c'est à dire soumis une étude à la critique d'autres scientifiques et obtenu sa validation par des pairs dans le même domaine. Je suis plus modestement un ingénieur. Qui suis-je? J'ai cependant une formation que l'on qualifie de scientifique, et j'exerce mon acquis culturel pour comprendre ce que les milliers de scientifiques, de par le monde, nous disent en matière d'évolution du climat, à travers l'institution qu'est le groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) que je désigne par IPCC/GIEC. L'IPCC/GIEC constitue ce qu'il est convenu d'appeler le consensus en matière de changement climatique. Mais d'autres scientifiques s'opposent à ce consensus, non en ce qui concerne la réalité du changement climatique, mais sur les conséquences dramatiques prévues par les tenants du consensus dans les décennies à venir et jusqu'en l'an 2100. Qu'il soit clair que n'ai aucune capacité pour formuler quelque jugement que ce soit sur la validité des thèses en présence. Je me bornerai donc à les présenter.

Il faut que les lecteurs sachent que l'on trouve tout et sa contestation en matière de "changement climatique" et sur le web. Il ne faut donc accorder de crédit qu'à des publications de scientifiques, publiées dans des revues scientifiques reconnues, donc proposées à la lecture de la communauté scientifique toute entière et particulièrement des spécialistes du domaine concerné pour que ceux-ci puissent y répondre le cas échéant, ces publications devenant alors des références scientifiques en la matière. La bonne science ne se construit que d'une manière : dans les débats entre spécialistes, au sein des revues scientifiques à comité de lecture. Un fait scientifique est considéré comme acquis quand il a fait l'objet d'une publication dans une revue scientifique à comité de lecture et qu'il n'a pas fait l'objet d'une contestation argumentée par d'autres spécialistes du domaine par le même canal.

Il faut se méfier de livres et articles d'opinions qui prétendent dire "la vérité en matière de changement climatique", d'où qu'ils viennent et particulièrement des médias et des journaux. Voir sur ce point la polémique Claude Allègre et Libération, l'article suivant de Jean Marc Jancovici et celui-ci de George Monbiot.

Et ces extraits du site de Jean Marc Jancovici: "Faut-il croire les scientifiques qui nous parlent de l'avenir du climat ?"

Il y a enfin l'action des politiques qui agissent en fonction de l'état des lieux dressé par les scientifiques et le consensus qu'ils présentent. Cet état des lieux est repris par les diverses organisations internationales, ONU et Agence Internationale de l'énergie (IEA/AIE). C'est ainsi le cas des engagements récents du G8, du rapport Facteur4 du gouvernement français, et de bien d'autres gouvernements à travers leurs ministères de l'environnement. Exemple les Pays-Bas.

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Mis à jour le 25/06/2007 par Pierre Ratcliffe. Contact: (pratclif@free.fr)portail http://pratclif.com